Equipe

Ella Manzheeva

Réalisatrice, scénariste, productrice
Artiste chasseuse de vide

Ella Manzheeva est née en 1981 dans la république russe de Kalmoukie. En 2008, elle est diplômée des Cours supérieurs de scénaristes et réalisateurs de Moscou. Son premier long métrage, The Gulls, a été présenté en première au Festival international du film de Berlin (section Forum) en 2015. Cette même année, elle a remporté le prix du Meilleur Premier Film au Festival de Sotchi «Kinotavr», le plus important festival de cinéma en Russie, ainsi que de nombreux autres prix à travers le monde. Le film a été projeté dans 28 pays et sur tous les continents.  Ella Manzheeva est la première réalisatrice d’origine kalmouke. Son film The Gulls a ouvert de nouvelles perspectives sur la carte de la cinématographie mondiale. En 2014, elle a fondé la Fondation du Patrimoine National «Bumba’s Heritage». Pendant 10 ans, elle a organisé chaque année des écoles de cinéma pour enfants et adultes, des masterclasses, des événements professionnels, des projections de films. Environ 50 courts métrages ont été réalisés dans le cadre de ces projets. Elle a également ouvert des cinémas dans 4 villages de Kalmoukie, contribuant ainsi au développement de l’industrie cinématographique dans sa région natale. En 2022, elle a réalisé le film Geshe Wangyal. With Blessing of the Three Jewels qui raconte l’histoire dramatique du parcours terrestre et spirituel d’un moine bouddhiste originaire de Russie, devenu l’un des premiers propagateurs du bouddhisme tibétain aux États-Unis, avec la participation de SS le 14e Dalaï Lama. Son deuxième long métrage, White Road alias Tacha, a été sélectionné par la Residence Berlinale Film Festival en 2015. En 2021 le projet White Road a été l’un des quinze projets retenus pour l’Atelier de la Cinéfondation au Festival de Cannes. Ella se spécialise dans ses recherches artistiques dans les pratiques visuelles et performatives. Elle a fait ses débuts en tant qu’artiste à la Documenta 15 où elle a présenté une performance vocale intitulée Huit chansons sur le mont Bogdo. Elle vit et est travaille depuis 2022 à Paris. Elle a cree la Fondation Sunyata in 2025 dans le cadre de sa recherche a l’ENDA. Elle collabore activement avec la Biennale de Paris en Asie Centrale.

Charlotte Hochman

Artiste interstitielle
Fondatrice de ce-ci (centre de création interstitielle)

Charlotte Hochman développe une pratique artistique indisciplinaire centrée sur l’interstice comme lieu de potentiel. Nourrie par une collaboration étroite avec des artistes, activistes et scientifiques, elle œuvre dans l’entre-deux – entre disciplines, statuts et territoires – et explore une créativité profondément liée au politique.
Elle est à l’origine de lieux, de collectifs et de formes vivantes reconnues comme La Ruche, PLACE ou Wow!Labs. Diplômée en recherche artistique de l’École Nationale d’Art de Paris (ENDA), en philosophie à l’Université d’Oxford (où elle reçoit un prix pour son travail sur la liberté dans l’Éthique de Spinoza), ainsi qu’à l’Université de Londres et à l’INSEAD. En 2018, elle enseigne et entre en résidence au California College of the Arts à San Francisco. Entre 2010 et 2015, elle a collaboré avec le président Barack Obama pour créer des espaces de créativité qu’elle conçoit dans des contextes volatiles autour du monde. Elle a été distinguée par deux prix des Nations Unies: le Prix de l’Innovation Interculturelle (2022) et le Women-Led Innovation Award (2023).

Alexandre Gurita

Artiste invisuel, Directeur de la Biennale de Paris et de l’ENDA (École nationale d’art de Paris)
Directeur de la Biennale de Paris, créée par André Malraux en 1959, et fondateur de l’ENDA (École nationale d’art de Paris), la première école dédiée à la recherche artistique, qu’il a fondée en 2009. En 2004, il a inventé le concept d’art invisuel, un genre d’art qui existe autrement que sous forme d’œuvre matérielle ou immatérielle. Selon l’historien de l’art Éric Monsinjon, l’art invisuel se définit par ce qu’il n’est pas. En détachant l’art de l’œuvre d’art, l’art invisuel annonce une révolution copernicienne dans l’art du XXIe siècle. L’artiste considère le système de l’art comme un matériau de travail. Il travaille en intelligence collective avec d’autres professionnels pour promouvoir une mutation radicale de l’art. Son approche s’articule autour de deux axes : l’asymétrie et la stratégie de l’eau. L’artiste pratique la captation institutionnelle, qui consiste à s’emparer des institutions pour les transformer en institutions critiques de changement.

Julie Heyde

Artiste sauvage, fondatrice de LIWHY, État d’Émancipation imaginaire
Experte en Émancipation imaginaire
Ecrivaine et artiste sauvage qui pratique l’Émancipation imaginaire depuis 1983. Elle est membre fondatrice de LIWHY, État d’Émancipation imaginaire, et ambassadrice des territoires imaginaires. Son existence est sa forme d’art. Autrice, architecte, semeuse de projets participatifs, placemakeuse, entrepreneuse, maman, elle laisse Trace.S de ses expériences de l’état d’Émancipation imaginaire à l’encre noir sous forme d’écrits sémantiques et asémiques.