Ce manifeste reflète l’engagement de la Fondation Sunyata dans l’exploration de la vacuité comme mode d’enquête, source de créativité et manière d’être. Nous vous invitons à nous rejoindre sur ce chemin de transformation, où l’art, la science et la sagesse contemplative convergent pour révéler le potentiel profond de l’existence.
La vacuité comme axe central
La vacuité est l’axe central de notre travail — non comme une doctrine, mais comme un espace actif d’enquête. Elle invite à une investigation profonde de la nature de l’être, de la perception et de la réalité elle-même.
Créer de nouvelles formes d’art
Notre mission est de cultiver des formes artistiques non fondées sur l’objet, mais sur la présence. Nous cherchons à créer un art enraciné dans l’existence même — un art qui transcende les frontières traditionnelles et reflète la fluidité, l’impermanence et l’espace de l’être.
Une rencontre publique avec la vacuité
Nous invitons le public à entrer directement en contact avec l’expérience de la vacuité — non à travers la théorie abstraite, mais comme un chemin vivant vers la libération. En abandonnant les récits du passé et de l’avenir, l’individu entre dans un état de présence accordée. Dans cet espace, on devient chercheur, traversant l’équilibre subtil entre le temps et l’intemporel. Cette enquête incarnée est au cœur de la vision de la Sunyata Foundation.
Recherche interdisciplinaire
Notre travail émerge de l’intersection vivante entre le bouddhisme, l’art contemporain et la science. Nous réunissons la sagesse contemplative, l’exploration artistique et la recherche empirique pour favoriser une compréhension intégrée de la conscience et du réel.
L’essence de l’intersection
Cette convergence ne naît pas de l’accumulation, mais du silence. Elle prend racine dans le vide — et ne trouve son sens que par la présence. Depuis cet espace, nous cultivons des formes qui pointent au-delà d’elles-mêmes.
Chroniques de la vacuité
La vacuité ne peut être expérimentée qu’ici et maintenant. Tout ce qui naît de cet état devient une trace — une chronique vivante de la présence. Ces œuvres ne sont pas des archives du passé, mais des invitations à la conscience. Elles nous rappellent que la reconnaissance la plus profonde ne naît pas de la permanence, mais de la rencontre directe avec la vacuité, dans l’instant présent.